avis de recherche ♪

→ 001. NOM whiteley - 002. PRÉNOMS agyness, romy. - 003. ÂGE vingt-sept ans. - 004. LIEU DE NAISSANCE au choix, une petite ville (a). - 005. NATIONALITÉ américaine. - 006. EMPLOI/ÉTUDES avocate. - 007. STATUT SOCIAL célibataire. - 008. GROUPE i'm like a bird. - 009. CÉLÉBRITÉ olivia wilde. - 010. NÉGOCIABILITÉ négociable (a).

- ce qu'on sait de sa vie.
☆ sa petite histoire dans les grandes lignes...
→ elle est née dans une petite ville américaine, en plein milieu d'une grande fratrie héritée de parents aux revenus modestes : au final, c'était une enfance heureuse et pleine de vie qu'elle a connue, mais les choses se sont compliquées quand elle a grandi ✎ adolescente, elle passait un peu inaperçue au milieu de ses frères/soeurs, ses parents se servaient souvent d'elle comme modèle de comportement parce qu'elle faisait passer les études avant les copains et le reste ✎ elle a toujours été très ambitieuse, depuis qu'elle a compris que si elle voulait quitter sa ville natale, il fallait qu'elle bataille et qu'elle brille d'elle-même ✎ au lycée, c'était le genre de fille intello que personne n'ose approcher : touche à tout, sportive, artistique et portée également sur les associations d'élèves; elle a obtenu une excellente bourse d'études pour l'université de san fransisco ✎ elle tient toujours à viser le top du top, et à faire preuve de l'excellence de son travail : si beaucoup la considèrent même encore aujourd'hui comme une maniaque du boulot, une fois qu'elle rentre - enfin - chez elle et qu'elle ferme la porte derrière son boulot, c'est une toute autre femme ✎ sans être une cougar qui coure les jeunots, elle additionne les conquêtes, trop speed dans la vie pour quoique ce soit de sérieux : elle n'est pas prête à sacrifier sa carrière prometteuse pour un ménage avec un homme, et les hommes qu'elle a rencontrés jusque là, n'aimaient pas ce genre de situation ✎ elle est persuadée que jamais elle ne sera capable d'être dotée d'un instinct maternel quel qu'il soit, mais quand elle voit une femme dans la rue avec un enfant, elle se demande parfois quand est-ce qu'il lui arrivera d'en avoir un également ✎ elle n'aime pas montrer ses faiblesses et beaucoup de gens la voient comme une maniaque coincée, elle aimerait bien contredire ces beaux parleurs mais elle n'en a pas le temps ✎ elle déteste par dessus tout la misogynie et est dotée d'un répondant qui coupe la chique à beaucoup d'hommes.

- je t'aime, moi non plus.
☆ avec ainsley d. lawrence ft. j. padalecki
→ « Toujours au boulot à cette heure ? » Brusquement sorti de ses pensées, il eut un léger sursaut de surprise. Il était persuadé d’être seul ici, mais voilà qu’il découvrait qu’il y avait des gens tout aussi acharnés que lui à travailler. Ou à éviter la solitude, tiens. Se redressant légèrement pris sur le vif alors qu’il reconnaissait la personne qui venait d’interrompre ses derniers préparatifs pour le lendemain, il finit par avoir une moue contrite, après tout, il n’allait pas se cacher sous le bureau hein. « J’ai bientôt fini. » Il la vit sourire légèrement, c’était bien la première fois qu’il prenait le temps de voir un sourire se dessiner sur les lèvres d’Agyness. A vrai dire, dès qu’il était arrivé au sein de l’entreprise, ses collègues lui avaient fait comprendre de ne pas chercher des crosses chez ‘Agyness la harpie’. C’était pour ainsi dire, la première fois qu’ils se parlaient depuis… l’arrivée d’Ainsley, si ce n’est pendant leurs dossiers communs. « Aucun problème, je suis pas pressée. » Finalement, elle n’avait pas grand-chose d’une harpie, mais Ainsley préféra ne pas pousser le vice plus loin, il rangea rapidement ses affaires, laissant pour le lendemain les fameux dossiers qu’il avait pourtant décidé plus tôt, de voir un peu ce soir. « Moi non plus… mais bon. » Ils s’engageaient tous les deux dans les couloirs déserts, là où personne ne pourrait les voir parler. « Je veux dire que je n’ai pas de fiancée sexy qui m’attend, moi. » Il sentait le regard de la jeune femme sur lui, brûlant comme la plus douloureuse des piqûres. Oui, elle venait de lui en envoyer une belle, même sans savoir où en était la situation d’Ainsley avec Cappie. Elle le vit tiquer certainement, si bien que lorsqu’il répondit son : « Ouais. » elle ne put s’empêcher de se reprendre. « Enfin, c’est pas mes affaires. » Presque reconnaissant et ce, malgré la gêne qui venait de naître entre eux, il esquissa un léger sourire, qui n’avait pas grand-chose de sincère, certes. Bien entendu, il ne firent pas quelques pas avant qu’elle ne l’interrompe, incapable de rester sur une situation de non dit. C’était un truc chez elle. « Elle est partie c’est ça ? » A croire qu’elle avait eu un diplôme de psychologie ou quelque chose du genre. Tu parles, les avocats avaient toujours cette capacité à capter les gens. Il hocha légèrement la tête, les yeux détournés vers le vide, avant qu’elle ne dise finalement : « Je vois. Bienvenue au club. J’te paye un verre ? » Il releva brusquement les yeux vers elle, soudainement mal à l’aise, il allait avoir droit à plusieurs regards en biais si ça venait à se savoir cette histoire de coup dans un bar avec ‘Agyness la harpie’. « J’devrais rentrer. » « Allez. Boulot ou non, on est jamais très impatient de rentrer chez soit quand y’a personne pour nous accueillir. C’est bien pour ça que tu restais là, non ? »

A compter, ça fait environ six mois que Ainsley a pris son service dans l’entreprise où Agyness travaille depuis bientôt trois ans. Tous les deux, ne se sont jamais vraiment parlés, à vrai dire, Ainsley avait entendu beaucoup parler d’elle, comme celle à ne pas approcher notamment, tandis qu’elle, elle se fiait plutôt aux bruits de couloirs qui filtraient sur lui. Et ce soir là, ils sont allés boire leur verre, il l’a enfin vue les cheveux détachés, l’air décontracté, visiblement débarrassé de toutes les affaires sur lesquelles elle bossait. Et lui, l’espace d’un soir, il avait oublié son appartement vide, et tout le reste également. Les minutes s’enchaînant, ils ont passé la nuit ensemble… mais bien entendu, en adultes modèles, rien ne s’est passé sous la couette : ils ont simplement… parlé. A croire qu’ils en avaient tous les deux besoin. De parler autour d’une bonne bouteille de vin. Finalement, il a bien vite compris que les préjugés qu’il avait sur elle étaient un peu périmés… et elle, elle s’est rendue compte qu’il faut être une sacrée garce pour larguer un homme comme ça du jour au lendemain. Ce qu’elle avait fait avec de nombreux garçons à une époque. Au fond, ils se ressemblent, tout en étant diamétralement opposés sur bien des choses. Deux tarés du travail, qui n’ont rien de mieux à faire qu’aligner les dossiers… si ce n’est passer du temps l’un avec l’autre. Ca leur fait du bien, curieusement.