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 ☆ somewhere between unsure and a hundred (r. aurora)

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Ainsley D. Lawrence
Ainsley D. Lawrence



REMEMBER ME.

☆ somewhere between unsure and a hundred (r. aurora) 1135258790


→ ton pseudo : MARY-W.
ton âge : 31

→ célébrité : jared padalecki.
double compte : aucun.
crédits : dodixe (avatar).

→ date d'arrivée : 31/08/2011
messages : 357
présence : 5j/7.

☆★☆

→ âge du personnage : 26 ans.
emploi/études : assistant juriste.
statut amoureux : célibataire.

→ son humeur : occupé.
à sf depuis : toujours.



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MessageSujet: ☆ somewhere between unsure and a hundred (r. aurora)   ☆ somewhere between unsure and a hundred (r. aurora) EmptyVen 25 Nov - 14:24

    this is going to break me clean in two. this is going to bring me close to you ♪

    ▲ ft. ainsley d. lawrence & aurora l. rosenberg
Thanksgiving. A ses souvenirs, aussi loin qu’ils remontent, la famille Lawrence n’avait pas été du genre à se rassembler autour de cette célébration. Et pourtant, oui, ils étaient on ne peut plus américains et fiers de l’être. Mais avec un mari à l’autre bout du pays, deux enfants qui préféraient vaquer à leurs occupations de ‘jeunes’, il n’y avait plus grand monde pour découper la dinde et profiter d’un moment en famille. Dieu seul savait s’ils avaient déjà été une famille à une époque. Peut-être le jour de l’enterrement de madame Lawrence, qu’ils avaient vu disparaître si vite qu’ils étaient encore trop surpris pour comprendre ce qui arrivait. Le père de famille avait fait le trajet depuis New York, les deux enfants avaient laissé tomber toute idée d’aller voir leurs amis et voilà qu’ils avaient été tous rassembler pour plusieurs jours dans la grande maison qui leur avait alors semblé si vide. A recensement des ‘moments familiaux de la famille Lawrence’, celui-ci devait bien être le seul et unique. Et ce n’était pas non plus le meilleur souvenir qu’ils pouvaient avoir de leur vie. Depuis quelques temps déjà, les choses avaient pour le moins, changé pour Ainsley. Il avait rencontré Cappie, et tous les Thanksgiving, ils les avaient passés tous les deux, tranquillement, sans se poser plus de questions. Ils se contentaient juste de passer du temps ensemble. Et puis, pendant leur séparation, il avait préféré ne pas le fêter. Cette année, alors qu’elle était partie depuis ce qui lui semblait déjà être une éternité tant le temps filait lentement quand il était seul, les choses avaient été encore différentes. Il n’avait visiblement pas été le seul qui avait besoin d’être entouré pour ce jour plus ou moins spécial. Après tout, cette fête était bien centrée sur la communauté, le partage et la générosité ? Eh bien voilà. Même si Ainsley n’avait jamais été le genre de garçon à se pencher sur le malheur de la veuve et de l’orphelin, il avait quand même décidé de passer Thanksgiving entouré de quelques amis. A y réfléchir, qu’est ce qu’il aurait fait d’autre ? Il aurait bu, en se remémorant quelques moments avec Cappie des années passées, seul dans son appartement à se ronger l’esprit à repenser à une personne qui n’en avait franchement plus rien à foutre de lui ou de leurs anciens Thanksgiving ? Pitié. Heureusement qu’il s’était repris en main, ou du moins, qu’il essayait et que souvent, il arrivait à penser à autre chose que son appartement vide.

En ce lendemain de Thanksgiving, veille de week end, Ainsley avait un autre plan pour sa soirée. A vrai dire, plus il fuyait son appartement, mieux il se portait. Donc pourquoi ne pas s’improviser quelques soirées ? Cette fois-ci, il fallait avouer que celle-ci l’était carrément ! M’enfin, Aurora le connaissait plus ou moins, et elle ne serait pas des masses surprise de le voir arriver, à moins qu’elle soit déjà accompagnée de quelqu’un. Enfin qui sait, tant qu’Ainsley ne soit pas obligé de tenir la chandelle entre Aurora et un potentiel nouvel homme dans sa vie, tout allait bien se passer. Il était venu en… ami, bien entendu et puis c’était Thanksgiving quoi ! Bientôt Noël, bien que le jeune homme soit à des années lumière d’avoir prévu quoique ce soit pour le fameux jour. Il se ferait un cadeau à lui-même qui sait, mais pas de sapin. Ca lui évitait quelques efforts inutiles, puisqu’il passerait encore une fois sans doute les trois quart de son temps à fuir son chez lui. Définitivement, aussi agréable soit-elle, cette période de fête portait également son lot de mauvais souvenirs. Assez nombreux pour griser un peu le tout et pourrir la vie des quelques personnes qui se laissaient encore aller à quelques brins de nostalgie. Enfin, il verrait bien. Si ce n’est dans son boulot, Ainsley n’était pas du genre à aimer tout planifier à l’avance dans ses plans, donc autant improviser et ce, même pour Noël. Il sortait tout juste du boulot, à sept heures et quelques du soir. Période de « fêtes » oblige, ils finissaient même plus tôt que d’habitude ! Si ça c’était pas un super cadeau. La période de Noël approchait et à nouveau, ils auraient droit à une super masse de travail en plus, ce qui n’était pas forcément pour le réjouir. Il n’en était qu’à sa première année de travail, bientôt à débuter sa deuxième et il était déjà réduit à l’esclavage des soixante-dix heures par semaine, ou quelque chose en approchant dangereusement. M’enfin, il était clair à voir la stature du jeune homme qu’il n’était pas non plus le genre de gars à jeter l’éponge ou à se laisser aller à cause de quelques heures de travail en trop. Après tout, il faisait ce qu’il avait toujours eu envie de faire, n’en déplaise à certains. N’en ai déplu à Cappie. Quelque part, c’était peut-être à cause de tout ça que leur couple était parti en miettes. A cause de son boulot et il avait été trop occupé pour s’en rendre compte. Et dire qu’il n’avait même pas fait l’effort d’appeler le traiteur, l’Eglise et tous ces machins pour prévenir que le mariage était annulé. Enfin, il n’en avait pas encore eu le temps. Ou pas envie. Pas le temps étant la version officielle qui suffisait à tout le monde et ce, même à Ainsley lui-même. Et dire qu’en temps normal, d’ici deux mois, il aurait été marié, posé. Quelque part, c’était sans doute mieux comme ça, il lui était parfois arrivé de douter d’être prêt à faire ce grand pas dans la vie.

Il avait traversé une bonne partie de la ville, franchi plusieurs embouteillages pour se retrouver à présent l’habitation de la jeune femme. Il y avait de la lumière, c’était toujours rassurant, il n’était pas venu pour rien, à moins qu’elle ait subitement déménagé en l’espace d’une semaine et qu’il tombe sur de parfaits inconnus. N’importe quoi. Il avait beau être à la base un ami du mari d’Aurora, depuis que toutes ces choses étaient arrivées dans sa vie à elle, elle ne pouvait que trop bien savoir qu’il était de son côté à elle. Qu’il était là pour la soutenir et non pas pour se souvenir de son vieil ami qui était désormais bel et bien mort. Enfin, elle au moins, elle pouvait toujours savoir qu’il ne l’avait pas quittée par rancœur, ou parce qu’il avait rencontré une autre femme. Sans doute qu’il aurait toujours préféré être avec elle plutôt que d’être victime d’un accident (espérons pour lui, sinon le pauvre homme était suicidaire hein), c’était toujours mieux que sa situation à lui où, au final, son couple était tellement merdique que Cappie avait préféré partir. Soupirant en se décidant enfin à oublier Cappie et toutes ces réflexions qu’il ne se faisait que trop souvent, il arriva sur le pallier de chez la jeune femme. Ca ne servait visiblement à rien qu’il se pose toutes ces questions, elle était partie et ce, sans se donner la peine de lui donner la moindre explication alors pourquoi il fallait qu’il cherche plus loin ? Tant pis, c’était comme ça et la seule chose qu’il pouvait faire, c’était se relever, et aller de l’avant. Aller de l’avant, comme l’avait si bien dit Alyx. Oui, il devait le faire également, même si pour ça, il devait renoncer à une personne qu’il avait cru ne jamais perdre. Sur la route, il avait fait un léger détour direction un petit commerçant du quoi, auquel il avait acheté de quoi avoir un bon repas du soir. Après tout, à moins qu’elle soit le genre de femme à manger à six heures et à aller se coucher à vingt-et-une heures, elle n’avait pas encore mangé. Et il n’était pas le genre de mec à s’inviter chez quelqu’un sans prévenir, bien sûr que non (la preuve là, hein). Il finit par frapper à la porte de chez la jeune femme, jetant un bref regard autour. Aucune armée de voitures garées dans le coin, rien. Il avait peut-être visé le bon jour pour aller la voir, et c’était tant mieux comme ça, après tout, il n’était pas venu pour fêter un ‘lendemain de Thanksgiving’ avec la moitié de la ville, mais avec elle.
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Aurora L. Rosenberg
Aurora L. Rosenberg



REMEMBER ME.

☆ somewhere between unsure and a hundred (r. aurora) Tumblr_lozrazfsw7...veo1_500-2b56d34


→ ton pseudo : Sweet Poison
ton âge : 31

→ célébrité : Leighton Meester
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MessageSujet: Re: ☆ somewhere between unsure and a hundred (r. aurora)   ☆ somewhere between unsure and a hundred (r. aurora) EmptyVen 25 Nov - 19:01


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“ ainsley d. lawrence & aurora l. rosenberg „
❝ somewhere between unsure and a hundred ❞

Thanksgiving, quelle bonne blague. Ce n’était rien de plus cette année qu’une banale soirée comme les autres. Une journée égalant toutes celles qu’elle avait passé depuis qu’elle était officiellement veuve. Quoi que, les mois qui s’étaient écoulés depuis qu’elle l’était officieusement, c’est-à-dire depuis que son mari s’était retrouvé plongé dans un profond coma, n’avait pas été forcément plus gaie que ce fameux jour de Thanksgiving quoi qu’au moins à cette époque elle avait encore de l’espoir. Plus le temps passait plus elle en perdait la notion du temps. En se levant ce matin, elle ignorait qu’il s’agissait de la fameuse journée où on se retrouve en famille et où on mange une belle dinde joliment préparée, il avait fallu qu’un collègue lance le sujet pendant le déjeuné pour qu’elle réalise enfin quel jour de l’année c’était. De toute évidence, elle n’avait rien de prévu ce soir, ses parents étaient morts depuis longtemps, sa grand-mère depuis quelques années, son mari depuis quelques mois. Décidément, elle devait être porteuse d’une malédiction pour que tant de gens autour d’elle ne meurt. Il y avait bien son frère qui était encore en vie, mais il habitait quelque part sur la côte ouest de Etats-Unis, alors ce n’était pas la peine d’espérer le passer avec lui. Elle n’était même pas sûre de l’avoir appeler depuis la dernière fois qu’elle l’avait vu, à l’enterrement de son mari alors il devait sans doute imaginer qu’elle était morte dans son salon à force de déprimer. Enfin bref, le fait est qu’en rentrant chez elle après le boulot, la jeune femme ne trouva qu’une maison vide et froide, pas la moindre petite étincelle qui aurait pu lui rappeler que c’était jour de fête aujourd’hui. Elle soupira après avoir posé sa veste sur le porte manteau, persuadée que ce serait pareil le mois prochain pour noël et ça, elle n’était pas très sûre de pouvoir le supporter. Pour cause, c’était son défunt mari qui l’avait sauvée des noëls en solitaire. C’est un soir de noël qu’ils avaient dépassé le stade de simple connaissances. Elle sentait bien que cette période de fête allait être des plus difficile, enfin, au moins, elle ne serait pas toute seule, il y aurait Merry et Pippin, non pas les hobbits mais ses chats qui fidèles à leurs postes étaient déjà dans ses pattes alors qu’elle venait tout juste de rentrer. « Salut mes bébés, vous allez bien ? » Elle s’accroupit pour les caresser et les observait comme si elle attendait une réponse, la solitude commençait à la rendre un peu folle. Elle finit par se résigner, se redressant, comprenant qu’elle n’obtiendrait aucune réponse de la part de ses chats. Elle se dirigea alors vers la cuisine y retrouver la troisième personne qui était toujours la pour elle : la bouteille de whisky. Elle n’était pas du genre à en abuser, quoi que des fois elle avait bien envie de se prendre une bonne cuite toute seule au fond de sa maison histoire d’oublier un peu à quel point sa vie avait pris un tournant abominable. Mais en principe, elle se contentait d’un verre après le travail, après tout un peu d’alcool c’était une bonne source de chaleur quand on rentre dans un foyer ayant l’air glacial. Elle se servit donc un verre, laissa la bouteille sur le plan de travail avant d’aller se vautrer dans le canapé, comme elle le faisait absolument tous les soirs n’ayant de toute évidence rien de plus passionnant à faire. Elle allait passé cette célèbre journée de fête comme toutes les autres, toute seule devant sa télévision à manger des cochonneries pour essayer d’oublier sa peine. Finalement, une fois son verre avalé elle se traina lentement vers sa chambre pour troqué son tailleur contre un jean et un sweet tout ce qu’il y a de plus élégant. Elle resta quelques instants assise sur son lit à fixer l’armoire ouverte dans laquelle il y avait toujours les vêtements de son défunt mari. Il lui arrivait souvent de rester poser plusieurs minutes, voire plusieurs heures devant à peu près n’importe quel meuble ou n’importe quel objet de la maison parce qu’il lui rappelait tous un souvenir qui autrefois l’avait rendue heureuse et qui aujourd’hui lui donnait envie de pleurer. Finalement elle se leva pour attraper les albums photos rangés sur une étagère de la grande armoire, comme dans un besoin masochiste de se faire du mal en se plongeant dans toute une tonne de photo, allant à de simples photos aux photos de mariage, de lune de miel ou de tout autre évènement importants de sa vie. Elle s’arrêta quelques seconde sur une photo datant du Thanksgiving dernier, le dernier qu’ils avaient passé ensemble et ne pu s’empêcher de se dire que cette journée était définitivement une journée merdique et non pas un jour de fête. Dans un énième soupire, elle referma les albums, les laissa trainer sur le lit avant de se lever pour retourner dans la cuisine. Là, elle attrapa la bouteille de whisky et un énorme pot de glace. Après tout, c’était Thanksgiving, elle avait bien le droit de faire la fête à sa façon !

Elle retourna dans son canapé devant il film qui était déjà commencé mais tant pis, elle avait l’habitude de prendre le train en route, après tout c’est le genre de truc qui arrive souvent quand on passe son temps devant la télévision. Elle remplit de nouveau son verre et entama sa glace, une toute nouvelle vu que la précédente avait survécus uniquement deux soirées au désespoir de la jeune femme. Ce n’était sans doute pas comme ça qu’elle s’était imaginé fêter Thanksgiving, bien de mois auparavant, quand tout allait bien dans sa vie. Si elle y avait pensé à cette époque, elle aurait sans douté imaginer, une belle dinde, un bon vin et une soirée en amoureux, tout ce qu’il fallait pour faire d’une soirée de fête, une belle soirée. Mais non à la place de ça elle était toute seule en train de manger de la glace, devant un film qu’elle ne comprenait même pas mais dans lequel les gens semblaient heureux et ça, ça avait le don de l’agacer. Soirée de merde. Elle avala de nouveau son verre de whisky, qu’elle rempli à nouveau avant d’enfoncer furieusement la cuillère dans sa glace. Quelques bouchées de glace plus tard et quelques insultes balancées contre les personnages du film dont elle ne connaissait toujours pas l’intrigue, elle fut interrompue par quelqu’un frappant à sa porte. Elle soupira, qui est-ce qui n’avait rien trouvé de mieux à faire pour Thanksgiving que de venir frapper à sa porte ? Elle soupira, posa sa glace sur la table et quitta son canapé pour aller ouvrir la porte. « Ainsley ? Salut … Qu’est-ce qui t’amène ? » Elle regarda le jeune homme un peu surprise, le regard typique de la fille qui s’attendait à ce qu’il soit chez lui en bonne compagnie en train de profiter de cette soirée. Après tout, elle avait un train de retard alors il ne fallait pas compter sur elle pour être au courant des nouveaux potins de son entourage, d’habitude elle était souvent celle qui faisait la gaffe du ‘alors, comment ça va avec ta copine ?’ au gars qui venait juste de rompre, alors maintenant qu’elle semblait déconnectée du monde extérieur il pourrait y avoir un débarquement de martiens qu’elle ne s’en rendrait même pas compte.

Spoiler:
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Ainsley D. Lawrence
Ainsley D. Lawrence



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→ âge du personnage : 26 ans.
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MessageSujet: Re: ☆ somewhere between unsure and a hundred (r. aurora)   ☆ somewhere between unsure and a hundred (r. aurora) EmptySam 26 Nov - 16:45

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    ▲ ft. ainsley d. lawrence & aurora l. rosenberg
Bizarre oui, qu’il ait pensé à Aurora ce soir, alors qu’il était parti du boulot avec la ferme intention de rentrer chez lui. Finalement, sur le trajet, il s’était rendu compte qu’il n’en avait aucune envie, et qu’il y avait sans doute mieux à faire. Mais pourquoi Aurora ? Allez savoir, tout simplement parce qu’il en avait envie, il avait envie de savoir comment elle allait malgré tout ça, comment elle allait passer son Thanksgiving à elle. Ouais, sans doute que ce serait assez compliqué à expliquer à Aurora si elle voulait absolument savoir pourquoi il se pointait comme ça ce soir, parce qu’au final, il l’avait juste fait parce qu’il en avait envie, quitte à passer pour un gros égoïste qui s’invite chez les gens : au pire, ils pouvaient toujours parler sur le pas de sa porte, ça pouvait lui suffire, si tant est qu’il ne soit pas tout seul. C’était sans doute la seule chose qui le travaillait constamment, cette solitude à laquelle il n’était plus habitué. Il était là, il rentrait chez lui, et pour l’espace d’un instant, il se demandait pourquoi Cappie n’était pas encore là avant de finalement se souvenir qu’elle n’était plus là depuis un moment déjà, et qu’elle n’avait visiblement pas l’intention de lui donner la moindre nouvelle. Que c’était compliqué la vie de couple mais finalement, si elle n’avait pas été capable d’accepter son boulot et ce, dès le début de ses années de travail, c’était peut-être mieux ainsi. Les choses auraient été sensiblement différentes si Caleb avait toujours été là, mais peu importait. Ainsley n’était pas vraiment du genre à faire des hypothèses avec des ‘si’, ça ne servait à rien au final, si ce n’est à remuer le couteau dans la plaie. Les choses étaient telles qu’elles étaient, et tant pis pour ceux qui avaient le malheur de rester derrière. Il faisait déjà assez frais, et le mois de décembre approchait sensiblement, avec lui, la période de Noël et tout ce que ça amenait. M’enfin, depuis le temps qu’il vivait ici, Ainsley ne savait que trop bien que les températures de la ville ne descendaient jamais très bas. Il lui fallut attendre plusieurs minutes avant que la jeune femme ne vienne ouvrir la porte. A vu d’œil, elle n’attendait personne, dans son jogging et son sweat, ce qui pouvait plus ou moins rassurer le jeune homme : il n’allait au moins pas perturber une cérémonie familiale – ou quelque chose dans le genre – mais plutôt une soirée en solitaire. Eh oui, quelque part, c’était rassurant, car à présent, il ne savait que trop bien combien l’envie de contrer la solitude pouvait être grande.

Pourtant, il resta un moment sans rien dire à hésiter alors qu’elle lui avait demandé ce qu’il faisait là. Ouais, c’était une question on ne peut plus légitime, certes, mais peut-être qu’il aurait du appeler, ou prévenir avant de se pointer comme ça. Disons que ça faisait partie de la magie de Noël ou de Thanksgiving, ou un truc du genre. Il finit par hausser les épales, jetant un rapide regard autour de lui. Seul, intense moment de solitude. « Salut. Désolé je… j’passais dans le coin… » Et un petit mensonge, m’enfin, c’était pour la bonne cause et ça lui faisait au moins un prétexte alors qu’en réalité il avait bel et bien traversé une bonne moitié de la ville avant d’arriver par ici. « J’te dérange ? » Au pire, il pouvait toujours aller picoler dans un bar, ou distribuer la soupe populaire chez les pauvres. De plus en plus, il imaginait son programme de Noël ainsi, après tout, c’était toujours bien de passer ses fêtes à faire des actes généreux pour les pauvres, hein ? Même si pour le moment, Ainsley n’était pas le genre de type à rouler sur l’or… proportionnellement aux efforts qu’il faisait au travail en tout cas. La dureté de la vie de la classe moyenne américaine, quoi. Relevant la main pour désigner le sachet qu’il ramenait avec lui, il finit par esquisser un léger sourire. « Ils disent partout que faut avoir l’esprit de Noël alors… j’avais pensé que j’pouvais venir… prendre des nouvelles, avec un… substitut de dinde de Thanksgiving, ils font pas vraiment ça dans les commerces du coin. » Il ponctua sa phrase par un léger ricanement, avant de hausser une nouvelle fois les épaules. Définitivement, il ne savait pas vraiment quel prétexte servir à la jeune femme pour expliquer sa présence. J’me suis fait larguer et j’ai pas envie de rentrer chez moi, habituellement je vais dans un bar pour picoler ou je traîne au boulot, sauf que là, il fallait fermer plus tôt enfin c’est compliqué ? Ouais, ça faisait tellement chic, à mi chemin entre le mec désespéré et celui qui était bien parti pour finir alcoolique pour oublier l’échec cuisant de son couple. Une chose avec laquelle, elle, elle ne pourrait pas vivre si on partait du principe que son mari avait été encore amoureux d’elle au moins en mourrant. Ce qui n’avait pas été le cas de Cappie quand elle était partie du jour au lendemain sans se retourner.

« Enfin bref, c’est bête t’as peut-être quelque chose de prévu. J’peux juste, passer en vitesse. Ca va ? » Après tout, il était principalement là pour ça, pour savoir comment elle allait, et pas pour manger à l’œil (enfin c’était lui qui avait payé d’ailleurs) dans les assiettes de quelqu’un d’autre pour s’éviter la vaisselle ! Ouh, en y repensant, mieux valait que ce soit lui qui vienne chez elle que l’inverse, parce qu’entre les chiens et lui, son chez lui ne ressemblait plus vraiment à ce qu’il était lorsque Cappie et lui vivaient sous le même toit. Une transformation éclaire, pleine de bordel en tout genre et de saleté. Il n’était pas un expert du ménage, et d’ailleurs, jamais à vrai dire il n’avait passé l’aspirateur dans sa courte existence. Que ça faisait pitié et pourquoi il pensait à ça déjà ? Après tout, il ne faisait aucun doute que dans sa nouvelle vie où Ainsley n’avait pas de place, Cappie ne pensait pas à lui, alors pourquoi il fallait qu’il y pense constamment ? Bref, autant oublier tout ça, profiter des jours de célibataire qu’il avait devant lui : tout un monde qui s’offrait à lui de nouveau ! Le monde des clubs de striptease, des conquêtes sans lendemain, des filles à la pelle ! Tout ce qu’il n’était pas au final, tout ce qu’il n’était plus du moins, depuis qu’il avait rencontré Cappie. Il ne se voyait pas encore courir les bars pour les filles, même s’il lui était déjà arriver d’en draguer quelques unes depuis le départ de la jeune femme. Ca n’avait rien donné de bien concluant, sans doute parce qu’il n’en avait pas envie. Ouais, quelque part ça devait jouer dans la balance tout ça. Il avait juste besoin de ne pas y penser, de laisser l’eau couler sous les ponts, user tout ça, tout ce ressentiment qu’il pouvait ressentir, non pas à l’égard de Cappie elle-même, mais plus à l’égard de la vie… du Destin ou de Dieu qui sait. Il n’était pas croyant, mais si ça lui permettait de blâmer quelqu’un pour ce qui lui arrivait, sans doute qu’il le deviendrait. Et qui sait, c’était sans doute Aurora, la personne qui pourrait le mieux le comprendre, celle qui ne le jugerait pas, qui partagerait tout simplement ce même ressentiment que celui qu’il avait au fond de lui. Mais non, finalement il n’avait juste pas envie d’en parler.
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Aurora L. Rosenberg
Aurora L. Rosenberg



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MessageSujet: Re: ☆ somewhere between unsure and a hundred (r. aurora)   ☆ somewhere between unsure and a hundred (r. aurora) EmptyLun 28 Nov - 13:02


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❝ somewhere between unsure and a hundred ❞

Finalement, elle s’était presque faite à l’idée de passer Thanksgiving en seule compagnie de ses chats, devant la télé, avec comme seul dîner un pot de glace et sans doute un peu toutes les cochonneries qu’il restait dans son placard. De toute façon, depuis qu’elle était veuve, ou même depuis que son défunt mari s’était retrouvé plongé dans un profond coma, à chaque fois qu’elle avait le courage de faire des courses, elle achetait beaucoup plus de bonbons et de tablettes de chocolat que de vrais aliments. Rien qu’en regardant son chariot de course, n’importe qui aurait pu deviner qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas dans sa vie. Ce soir, en temps normaux, elle aurait eu le droit à un bon petit plat fait maison par son mari (ouais pas par elle sinon, voilà la cata), le genre de petit dîner sympa avec des chandelles et tout. Enfin bref, tout ça c’était fini et y repenser n’allait pas l’aider à s’en remettre, elle n’avait plus qu’à accepter de passer cette soirée toute seule, après tout, ce n’était que la première d’une longue liste (quoi qu’il y avait pas mal de fêtes qu’elle avait passé toute seule depuis que son mari avait eu son accident). Alors qu’elle était résignée à regarder la télévision comme une dépressive toute la soirée, quelqu’un vint frapper à la porte. Elle était loin de porter la tenue idéale pour accueillir quelqu’un chez elle mais tant pis, les rares personnes qui osaient encore frapper à la porte de sa maison savait parfaitement ce qu’elle traversait alors ils ne lui en voudraient pas d’être habillée n’importe comment. C’était Thanksgiving et la plupart des gens avaient sortis la tenue de soirée pour manger leur dinde, mais de toute évidence, elle n’avait aucune dinde à déguster donc pas besoin de se mettre sur son trente-et-un et même si elle avait eu de la dinde elle était très bien pu la manger avec son jean et son sweet trop grand qui appartenait sans doute à son mari d’ailleurs. Enfin bref, elle s’était levée de son canapé pour aller ouvrir la porte, accommodant sa tenue avec ses beaux chaussons, elle avait décidément tout pour être parfaite. Elle fut quelque peu surprise d’apercevoir Ainsley sur le seuil de sa porte, après tout il faisait partit des personne qu’elle avait envisagé bien occupées pour ce soir. Quoi qu’elle n’avait rien envisagé du tout et qu’elle s’était contenter de se dire que tous ses proches étaient occupés, ça lui faisait une bonne excuse pour justifier qu’elle n’ai pas cherché un peu de compagnie alors que tout un tas de monde n’avait cessé de lui répété ‘n’hésites pas à téléphoner si tu en as besoin’ ou ‘faut pas trop que tu restes toute seule, alors hésites pas à passer à la maison si ça va pas’, elle était veuve s’était un fait, mais elle n’avait pas non plus besoin qu’on la traite comme une assistée. Elle sourit légèrement au jeune homme, après tout, c’était la moindre des politesses et puis elle trouvait ça sympa de sa part d’avoir penser à la pauvre veuve du coin. Cela dit, ça cachait quelque chose dont elle n’était pas au courant. Pour elle, Ainsley était encore en couple alors elle trouvait ça bizarre qu’il soit là plutôt qu’avec sa petite amie. Elle était quelque peu maladroite, mais elle savait éviter ce genre de gaffe alors elle préféra garder pour elle ce questionnement, après tout elle était bien placée pour savoir qu’il y avait des sujets qu’il fallait éviter. « Merci c’est gentil. Enfin, tu aurais pu appelé avant de passer, j’aurais fais en sorte d’être un peu plus présentable … » Elle sourit suite à sa réplique, c’était plus ironique qu’autre chose, elle était déjà bien contente que quelqu’un ait pensé à elle, alors elle n’allait pas non plus lui reproché de ne pas avoir téléphoné et puis au fond, elle s’en fichait un peu d’avoir l’air un peu négligée, elle était censée passer une soirée toute seule devant sa télévision, pas participer à un défilé de mode. Elle s’écarta de devant la porte, l’ouvrant d’avantage pour inviter le jeune homme à entrer. « Tu peux rester autant que tu veux. J’ai rien de prévu de plus palpitant que de m’enfiler tout un pot de glace et une bouteille de whisky devant la télévision … » Elle avait l’air un peu pathétique quand même et même si elle l’avait voulu, au fond, elle ne l’aurait sans doute pas fini sa bouteille, elle aurait bu quelques verres et ça lui aurait suffit à être complètement cuitée (déjà les deux qu’elle avait bu avait suffit à lui tourné la tête, et pourtant elle n’est pas du genre à les remplir) alors elle se serait endormie comme une masse devant sa télé, le Thanksgiving le plus pathétique de toute sa vie.

« Sinon, ça peut aller, et toi ? » Oui ça pouvait aller, elle avait dépasser le stade ou elle passait ses journées à pleurer en se reprochant de n’avoir pas attendu un mois ou deux de plus avant d’accepter de débrancher son mari. Elle avait eu beaucoup d’espoir et avait complètement arrêté d’écouter les médecins qui ne cessaient de lui répété que c’était fini, que ça ne servait plus à rien de le maintenir en vie artificiellement, mais que cela dit, il ferait un très bon donneur d’organes. Il lui en avait fallu du temps pour leur dire qu’il pouvait lui prendre son cœur, ses poumons ou dieu seul savait quoi d’autre et qu’elle, elle allait tâcher de faire son deuil de son côté. Elle avait pensé que ce serait plus simple comme ça, qu’elle se sentirait mieux une fois qu’elle n’aurait pu à espérer dans le vide. Mais au final, non, elle se sentait toujours aussi mal, voir même pire. Mais elle prenait sur elle et essayait de continuer à avancer, très lentement certes, mais elle avançait quand même. « T’as rien non plus de prévu pour ce soir ? » La question n’avait cessait de se répéter dans sa tête et finalement, la curiosité avait pris le pas sur la raison. Elle s’était montré un peu moins directe que si elle avait demandé ‘bha alors tu fais pas Thanksgiving avec ta copine ?’ alors c’était déjà ça. Du moment qu’il ne lui annonçait pas qu’elle était morte de toute façon, ça ne devrait pas être si catastrophique que ça. C’est du moins ce qu’elle pensait, après tout, elle aurait préféré de faire larguer voir même tromper par son mari plutôt que de le voir mourir enfin bref, ils avaient sans soute tous les deux leur dose de problèmes et elle avait une bouteille de whisky alors ils allaient sans doute passer un merveilleux Thanksgiving !
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Ainsley D. Lawrence
Ainsley D. Lawrence



REMEMBER ME.

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→ ton pseudo : MARY-W.
ton âge : 31

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MessageSujet: Re: ☆ somewhere between unsure and a hundred (r. aurora)   ☆ somewhere between unsure and a hundred (r. aurora) EmptyLun 28 Nov - 22:31

    this is going to break me clean in two. this is going to bring me close to you ♪

    ▲ ft. ainsley d. lawrence & aurora l. rosenberg
En faisant le détour de cette manière pour se rendre chez Aurora, Ainsley n’avait même pas pensé à l’éventualité qu’elle s’interroge sur les raisons de sa présence. Le temps passait à une allure tellement différente depuis le départ de Cappie qu’il ne savait plus vraiment qui était au courant et qui ne l’était pas. Au final, est ce que ça avait une quelconque importance ? Il était seul et que dix ou cent personnes le sachent n’y changerait rien, à moins qu’il y ait un mec capable de remonter dans le temps dans le lot. Si tant est que ça en vaille la peine, c’était d’ailleurs une interrogation qui tournait souvent dans la tête d’Ainsley. Est-ce qu’elle s’était accrochée à quelque chose, une fois ? Finalement, avec le temps, l’idée même de leur futur mariage avait commencé à passer à la trappe, ils étaient là, tous les deux de leur côté, ne faisant que se croiser. Ce n’était que la suite logique des événements, ce qui arrivait là, cette solitude intense qui bouffait chaque jour de plus en plus les soirées du jeune homme. Il n’avait plus vraiment envie de rentrer chez lui à vrai dire, il n’y avait plus que son boulot d’intéressant dans son existence. Ca et les quelques proches qui pouvaient encore s’intéresser à lui. Au moins, si elle venait à lui poser la question de pourquoi il était là et pas avec Cappie chez lui, il ne se mettrait pas à pleurer comme une pauvre âme en peine, il se contenterait certainement de hausser les épaules et de résumer la situation en quelques mots. Entre eux deux, ils pouvaient très bien s’entendre sur ça, tout comme elle, elle n’avait pas envie de parler de comment elle pouvait faire son deuil de l’homme qu’elle avait perdu. Ils pouvaient, tout simplement se contenter de fêter Thanksgiving entre amis après tout ? Ce n’était pas la veuve éplorée qu’Ainsley était venu d’ailleurs, mais bien l’amie, la jeune femme en elle-même. Et puis, également, un quelconque moyen de retarder son retour à l’appartement. Comme dit, dans une ville comme San Fransisco, il y avait toujours d’autres moyens pour esquiver un retour prématuré, si jamais elle ne voulait pas de lui. C’était comme ça, il avait aussi ses moments où il voulait être seul, rien que pour digérer la solitude, les événements, ou même essayer de se retrouver avec lui-même pour savoir ce qu’il avait bien pu faire de mal pour que les choses dégénèrent à ce point sans qu’il ne voit les événements s’enchaîner. Peu à peu, depuis que les jours sans Cappie passait, il ressassait les derniers jours elle avec elle, trouvant quelques anomalies dans leur façon de vivre, dans leur couple. Quelque chose, n’importe quoi pour combler l’incompréhension qui régnait dans son esprit. Des hypothèses, alors qu’elle avait été incapable d’être honnête avec lui, de le regarder droit dans les yeux pour assumer les conséquences des actes qu’elle était en train d’accomplir. Ce soir, il n’avait pas envie de penser à tout ça, et Aurora était la première personne à qui il avait pensé pour pouvoir oublier.

Aux paroles de la jeune femme, il ricana légèrement, avant d’avoir un léger sourire gêné, comme pour s’excusez par les gestes de ne pas avoir pensé au téléphone portable plus tôt. « Désolé, j’aurais du prévenir ouais. Le truc c’est que j’y ai pensé qu’une fois arrivé ici, alors ça aurait été… bizarre je pense. Et si j’suis présentable, c’est uniquement à cause du boulot… » Et le pire c’est que c’était vrai, les bienséances du jeune homme avaient refait surface que trop tard, bien plus tard que son besoin d’oublier, de voir quelqu’un pour ne pas penser à la misérable soirée qu’il aurait passé s’il était tout simplement rentrer chez lui. Demain, les choses reprendraient au moins leur cycle normal, il se lèverait à l’aube pour partir au boulot tôt et pour rentrer chez lui que vers onze heures du soir, et aller directement se coucher pour ne pas avoir à subir le silence pensant des murs de chez lui. Ce rituel s’était peu à peu instauré chez lui, alors qu’il avait finalement décidé de se reprendre quand il avait compris que l’alcool remplissait un peu trop les vides de son existence. Quand il avait été largué une première fois, à chaque fois qu’il s’était engueulé avec sa sœur, quand ils avaient perdu Caleb, il allait sans doute finir par avoir besoin d’une greffe de foie avant ses trente ans s’il continuait comme ça ! Alors le seul remède qu’il avait trouvé à tout ça, c’était le boulot, les journées de presque vingt heures et l’envie de constamment être en action. On pouvait au moins lui trouver ça, depuis qu’il s’était fait larguer comme un malpropre, il n’était au moins pas allé voir ailleurs. D’ailleurs, en pensant à ça, la possibilité que Cappie l’ait largué pour un autre mec lui était aussi venu à l’idée à quelques moments. C’était parfois la seule explication qu’il trouvait au fait que tout soit parti en miettes aussi vite, et ce, malgré tout ce qu’ils avaient réussi à traverser tous les deux, malgré les certitudes qui s’étaient posées dans leur existence. Alors que la jeune femme s’écartait pour lui faire comprendre d’entrer, Ainsley eut un nouveau sourire à son égard, alors que leurs regards se croisaient. Au moins, il faisait toujours plus chaud dedans que dehors, bien que le climat de San Fransisco ne soit pas le plus froid en hiver ! Si le programme d’Aurora n’avait rien d’exceptionnel en ce soir spécial, elle, elle avait au moins le mérite d’avoir eu quelques idées, ou d’avoir eu au moins le courage de rentrer chez elle. Chose dont il se trouvait incapable ce soir. D’ailleurs, il ne voulait plus se morfondre, du moins, tant que ça lui était possible. « Je vois. Bah j’ai ramené quelque chose de plus adapté pour l’hiver. Un plat chaud et déjà tout fait. » Car oui, il n’avait pas grand-chose d’un as de la cuisine et quand bien même il cherche à faire des efforts, il n’avait pas beaucoup l’occasion de tester ses connaissances en gastronomie. Et puis, bien souvent quand il rentrait du boulot à une époque, il avait droit à l’odeur de quelques plats déjà préparés par Cappie. Ca aussi, ça faisait tout aussi bizarre que la lumière éteinte quand il rentrait chez lui. Enfin bref, c’est ainsi qu’il se retrouva à poser son sac en papier sur la table à proximité, avant d’observer la jeune femme qui revenait vers lui. « Ca peut aller aussi… » Comme une insidieuse façon de lui faire comprendre qu’ils se retrouvaient tous les deux dans la même situation, tous les deux seuls. Certes, pas pour les mêmes raisons, pas avec les mêmes peines et pas avec les mêmes questionnements. Mais la seule chose qu’ils pouvaient en tirer, c’était cette solitude profonde qui ne pouvait plus que les lier sans doute. Il était en train d’enlever sa veste, après avoir rapidement vérifié son téléphone portable, comme s’il attendait le moindre message, de n’importe qui, lorsqu’elle lui posa sans doute la question qui lui brûlait les lèvres depuis qu’elle l’avait vu sur le pas de sa porte. Il s’en doutait bien, tout autant qu’il se serait posé des questions s’il l’avait vue débarquer chez lui un soir de Thanksgiving à l’époque où son mari avait été encore vivant et bel et bien avec elle. Tout ce qu’il trouva à faire, c’est hausser légèrement les épaules, avant de se passer une main au niveau de la nuque, le regard ailleurs. « Faire une longue balade avec mes chiens peut-être ? » Simple trait d’humour qui ne le fit même pas sourire, alors qu’il finissait par hausser les sourcils. « Cappie est… partie de son côté. Et j’crois que mon patron pourra plus suivre vis-à-vis de mon salaire tellement je fais d’heures sup’ alors… soirée de Thanksgiving loin du bureau obligatoire et… voilà. » Est-ce qu’il y avait autre chose à dire ? D’ailleurs, il pensait déjà en avoir trop dit, il n’était pas là par dépit, ni parce qu’il ne pouvait pas faire d’heure sup’… juste comme ça. « Mais le fait qu’y’ait du whisky, j’me dis que j’ai pris la bonne décision. » Eh oui, ces mauvais démons de l’alcool, ça leur allait si bien à tous les deux et puis il n’y avait plus personne pour leur taper sur les doigts.
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Aurora L. Rosenberg
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REMEMBER ME.

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→ ton pseudo : Sweet Poison
ton âge : 31

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→ âge du personnage : 25 ans
emploi/études : secrétaire
statut amoureux : veuve

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MessageSujet: Re: ☆ somewhere between unsure and a hundred (r. aurora)   ☆ somewhere between unsure and a hundred (r. aurora) EmptyDim 4 Déc - 13:32


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❝ somewhere between unsure and a hundred ❞

Aurora s’était sans doute coupée de la réalité depuis la mort de son mari. Elle n’avait pas fait plus d’effort que ça pour s’intéresser à la vie des autres, persuadée qu’elle avait déjà suffisamment à faire avec la sienne. Elle passait peut-être pour une égoïste mais le fait été qu’elle s’en fichait bien des autres et de leurs petits soucis pour le moment. Elle ne ressentait pas plus le besoin de raconter ses malheurs à tout bout de champs que d’écouter ceux des autres. Elle ne faisait plus vraiment attention à ce qu’on lui disait, elle avait tendance à tout n’écouter de d’une oreille, si bien qu’elle savait que son frère avait déménagé mais elle ne saurait dire où, c’était un exemple parmi tant d’autres de son manque d’implication dans la vie des autres, même dans celles de ses proches. Elle se disait qu’ils devaient bien comprendre qu’elle soit quelque peu à la ramasse, après tout, elle venait d’enterrer son mari, ce n’était pas la joie. Elle passait ses journées au bureau à répondre au coup de téléphones d’un gars qu’elle ne connaissait pas, à gérer l’emploi du temps de ce même type, enfin bref, elle gérait quasiment toute la vie professionnelle (quoi que pas seulement professionnelle des fois) du type qui avait obtenu le poste que son mari a elle occupait autrefois et quand elle rentrait le soir, elle se vautrait devant la télévision comme pour se plonger dans un monde fictif et oublier que ça vie craignait un max et qu’elle détestait son boulot ainsi que ce type qui bossait dans le bureau de son mari, alors forcément dans tout ça elle n’avait pas franchement le temps d’appeler Pierre, Paul ou Jacques pour demander des nouvelles et si jamais elle le faisait, de toute façon, elle avait la sensation qu’elle oublierait bien vite. Bien sûr, il lui arrivait de recevoir des coups de téléphones de gens qui prétendait vouloir prendre des nouvelles d’elle et qui en fait appelé pour raconter leur vies, c’était sans doute qu’une impression qu’elle avait, mais elle avait tendance à penser que les gens n’appelaient que pour parler d’eux, alors qu’en réalité c’est juste elle qui leur répondait un ‘et toi ?’ à la moindre question et qui après les laissait causer sans répliquer. Elle allait mal, quoi qu’elle en dise, quoi qu’elle fasse pour faire semblant d’aller bien, le résultat était toujours le même et ça avait fini par la transformée en ermite qui ne sort de chez elle que pour travailler et faire des courses et qui se fout de tout. Cela dit, malgré ce ‘je-m’en-foutisme’ général, elle n’en restait pas moins curieuse même si cela la forçait à faire des gaffes et depuis qu’Ainsley s’était pointé à sa porte elle ne cessait de se demander pourquoi il était là plutôt qu’avec sa petite amie, fiancée, peut-être même femme depuis le temps, elle n’en savait rien, mais de toute évidence, elle ne tarderait pas à savoir où ça en était. Peut-être qu’au fond, même si elle prétendait être lassée des gens racontant leurs malheurs à tout bout de champs, elle aimait bien entendre qu’elle n’était pas la seule à s’apitoyer sur son sort depuis quelques temps, elle ne l’avouerait jamais, mais il y avait sans aucun doute une part de ça, il n’y avait qu’à voir comment elle s’énervait devant les ‘happy ending’ des films à la télé pour s’en douter un petit peu. Bref, elle garda sa question pour elle un petit peu de temps, suffisamment pour laisser le jeune homme entrer et lui offrir un nouveau sourire (il avait de la chance mine de rien, y a plein de gens qui n’avait pas la chance de la voir sourire). « C’est pas grave, évite juste de répéter à tous le monde que tu m’as vue avec cette allure de dépravée, sinon on va croire que j’ai vraiment touché le fond. Tu serais arrivé un quart d’heure plus tôt, le serais aussi habillée en tenue de travail et c’était plus correct que ça. » C’est vrai qu’il était arrivé pile après qu’elle se soit changé à quelques minutes prés elle se serait sentie un peu moins ridicule, quoi qu’au final elle s’en fichait un peu qu’il la prenne pour une fille négligée, elle était veuve, elle n’avait aucune raison de se balader en robe chanel et en escarpin dior dans sa maison vide, même si c’était Thanksgiving. Au fond, elle se fichait aussi qu’il le répète à quelqu’un d’autre, les gens pouvaient bien penser d’elle ce qu’ils voulaient, ce n’était plus son problème depuis longtemps. Pourtant, fut un temps, elle avait prêter beaucoup d’attention au regard des autres, mais elle avait grandi, elle était veuve alors maintenant tant pis si elle passait pour une pauvre fille.

Elle sourit de nouveau suite à la réplique d’Ainsley, elle ne pouvait que lui être reconnaissante d’avoir ramener quelque chose à manger puisque de toute évidence, elle doutait fort d’avoir quelque chose de correct à lui offrir et comme elle n’aurait pas été capable de cuisiner quelque chose de correct en plusieurs heures, comme ça à l’improviste, à part faire ressembler sa maison à Hiroshima après la bombe nucléaire, elle n’aurait pas pu faire grand-chose. « Merci, ça évitera les catastrophes de si j’avais du me mettre en cuisine et puis c’est vrai que c’est pas trop la période pour manger de la glace … » C’était l’hiver mine de rien et même s’il ne neigeait pas, que le thermomètre n’était pas descendu dans le négatif, parce qu’on était à San Francisco et non pas au beau milieu de l’Alaska, il ne faisait logiquement pas assez chaud pour manger de la glace. Les mains dans les poches de son sweat elle adressa un léger sourire au jeune homme, sachant très bien qu’un ‘ça peut aller’ voulait clairement dire que ça n’allait pas mais qu’on avait pas plus que ça envie d’en expliquer les raisons. Finalement, elle avait posé la question qu’elle se posait depuis qu’il était arrivé et elle savait bien qu’elle avait fait une gaffe, qu’il n’avait pas forcément envie de parler de ça. Sa petite amie c’était barrée alors il était tout seul pour Thanksgiving, au moins, il avait su trouver la seule personne de sa liste d’amis qui serait aussi toute seule pour cette soirée. « Je suis désolée … Faut que j’arrête d’être trop curieuse … » Ouais elle était désolée mais en même temps il y avait toujours cette petite partie d’elle qu’elle voulait faire taire qui disait ‘cool, jsuis pas la seule malheureuse’ ou encore celle qui aurait eu envie de dire ‘ça va, ça pourrait être pire, elle pourrait être tomber dans le coma et puis tu aurais pu avoir un jour à prendre la décision de la débrancher et après tu aurais eu l’impression d’être responsable de sa mort pendant des années, peut-être même pendant toute ta vie’ mais elle n’en dit rien heureusement. Le veuvage avait tendance à réveiller une partie d’elle qu’on pourrait qualifier de ‘méchante Aurora’ qu’elle-même n’appréciait guerre. Quoi qu’il en soit elle se dirigea vers la table basse du salon sur laquelle elle avait laissé sa bouteille de whisky, au passage elle coupa la télé, ça éviterait d’entendre des débiles raconter de la merde en bruit de fond. « Voilà notre sauveuse ! » elle montra la dite bouteille avant de la poser sur la table à coté de la nourriture qu’avait ramené Ainsley. « Elle est déjà un peu entamée mais bon … » autre façon de dire, qu’elle avait déjà pas mal tapé dedans depuis quelques temps déjà, ça faisait un peu moins dépressive qui boit un petit peu tous les soirs pour avoir un peu de réconfort. Décidément ils avaient sans doute tous les deux l’air de dépressifs, ça allait vraiment être très joyeux comme Thanksgiving !
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