“ You and I, close together, a new dimension, but if you dare we will succeed…” J’étais allongé sur mon lit, le regard vers le plafond et je cogitais en entendant les paroles de cette douce musique… Je pensais à tout un tas de choses qui m’étaient plus ou moins agréable, je pensais à tout ce qui avait pu se passer dernièrement et en y réfléchissant bien ma vie n’avait été que pur fiasco. Enfin ce n’est pas pour autant que je me laissais abattre car je ne suis pas comme ça. J’aime vivre et profiter de tous les aspects qu’elle offre afin que ça ne soit pas plongé dans la monotonie. D’ailleurs si on regarde bien en ce moment rien n’est monotone vu que je me retrouve à devoir me déplacer dans un fauteuil roulant tout ça parce qu’ils m’ont plâtré du pied jusqu’à milieu cuisse. Mais bon, c’est des choses qui arrivent et cela m’a permis aussi d’être actuellement auprès de Nora, ma petite princesse. La personne qui tient le plus de place dans mon cœur et jamais je ne pourrai décrire ce que l’on ressent face à son enfant, la chair de sa chair… Heureusement que je l’ai dans ma vie car elle me comble de bonheur et de douceur ! En revanche, il n’y a rien de plus étonnant que d’éprouver un amour aussi inconditionnel que celui que l’on porte à son enfant ! Mais aujourd’hui, elle me manquait ! Oui, Louise, pour que je puisse me reposer, était partie avec elle au parc faire une petite ballade et je trouvais ça adorable. Malgré le fait qu’on ne soit plus ensemble, elle continue à prendre soin de moi et à veiller à mon bien-être. Je trouve ça toujours aussi touchant !
Après quelques instants donc de réflexions sur ma vie, je décidais qu’il était temps de me lever et de ne pas rester à traîner dans mon lit ou plutôt celui de Louise qu’elle me prêtait si gentiment. Mais pour me lever seul, c’était toute une galère et heureusement que j’ai des abdos en béton pour m’aider à relever mon buste. Je me glissais doucement vers le bord et mis mes jambes dans le vide, une restant raide et l’autre que je pliais pour que mon pied touche terre. Une fois cette opération faite je pris appui sur ma jambe valide et me levais en me tenant au fauteuil que je venais de rapprocher. C’est dans ses moments-là que je me dit que j’ai de la chance de n’avoir qu’une seule jambe dans le plâtre car cela me laisse un peu libre de tout mouvement… Et c’est une fois dans mon fauteuil que je me dirigeais vers la salle de bain mais c’est à cet instant que mon téléphone se mit à sonner. Je le pris et décrocha l’instant d’après mais je n’eus pas le temps de dire grand-chose que l’on me bombardait déjà de mots… "Prépare-toi, dans deux minutes, je suis en bas de chez Louise, je t'emmène faire du shopping." Le temps d’assimilé les mots, ma réaction se fit attendre un peu mais assez vivement par la suite… « Pu*ain Ran… » Mais peine perdue, il avait déjà raccroché… Ni une, ni deux je me précipitai dans la salle de bain dans laquelle je fis ma toilette comme les chats c’est-à-dire plus que rapidement, heureusement que je prenais plus longtemps à me laver le soir… D’ailleurs me laver n’étais pas chose facile car je ne pouvais ni prendre de bain, ni prendre de douche. Mais à peine avais-je finis que la sonnette de chez Louise retentit.

« Et merde, il est déjà là ! Pour une fois qu’il est à l’heure… » dis-je en râlant tout en sortant de la salle de bain… Je pris le temps d’enfiler un boxer et un pantalon de survêtement et restait torse nu pour aller lui ouvrir. Après tout il n’avait qu’à pas me prendre au dépourvu cet idiot… Je fis tourner les roues de mon carrosse et atteignis la porte que j’ouvris, découvrant un Randy tout guilleret ! Moi en revanche j’étais un peu énervé mais pas non plus totalement. Ce qui me pris la tête c’est quand il me demanda si j’étais prêt à faire du shopping… Et en moi je me disait qu’étant torse nu, non je n’étais pas prêt du tout ! « J’ai l’air prêt ? Tu me laisse même pas le temps de me préparer… » Un mince sourire se fit tout de même sur les lèvres et je fis demi-tour afin d’enfiler un t-shirt et là je serai presque prêt. « Vas-y entres 5 minutes, j’en ai pas pour longtemps, monsieur le pressé… » Et tout en allant dans ma chambre je me demandais bien pourquoi il était si pressé d’aller faire les boutiques… c’est quelque chose qui me trotte dans la tête quand même. Alors n’étant pas gêné le moins du monde avec mon meilleur ami je n’hésitais pas à satisfaire ma curiosité. « Et au fait où tu vas encore me traîner toi ? »

Et voilà j'avais mis vingt minutes pour rejoindre l'appartement de Louise. Retrouver Caleb n'était pas compliqué. En même temps, le fait qu'il soit dans un fauteuil réduisait considérablement les risques qu'il se déplace. Mais bon, ça ne devait pas être cool pour lui en plus de ça. Il y avait des dizaines d'inconvénient à porter un plâtre, et j'en avais vécu une bonne partie quand j'étais au lycée. J'ai toujours été un peu casse-cou, du coup, je me brisais souvent des parties de mon corps. Donc je pouvais comprendre que c'était compliqué de porter un plâtre surtout s'il faisait la totalité de sa jambe. Du coup, Caleb devait avoir besoin de notre aide pour pouvoir se déplacer, faire des courses ou juste pour faire la cuisine, vu qu'il était en plus de ça cloué dans un fauteuil roulant. Du coup, il devait pas sortir énormément. C'est en partie pour ça que je suis venu le voir aujourd'hui pour lui proposer aussi de sortir. Mais je voulais qu'il soit le premier à savoir pour le mariage. Donc, je devais lui en parler le plus vite possible.

J'étais arrivé chez Louise et j'étais monté? Mais quand Cal m'eut ouvert, il n'étais pas encore prêt. Je lui demandait s'il était prêt mais visiblement, ce n'était pas le cas, il n'était pas prêt. En même temps je le voyais mal sortir torse nu dans la rue. Il me dit d'entrer le temps de finir de se préparer. Je haussai les épaules et j'entrai calmement. Il s'habilla et me demanda en même temps où j'allais le traîner. Je souris et je regardai le jeune homme, mon meilleur pote. En fait, j'avais envie de lui dire tout de suite. Mais j'hésitais. Mais bon, pourquoi pas le lui apprendre maintenant ? Après tout, il serait dans la confidence tôt ou tard. Autant le lui avouer maintenant. Je soupirai et je dis calmement.

"Et bien, je dois trouver une bague pour le mariage. Je vais épouser Elena. Et j'aimerais que tu viennes avec moi chercher la bague et faire quelques emplettes pour préparer la cérémonie."

Et voilà j'avais lâché la bombe, au moins mon plus proche ami savait que j'allais épousé la seule femme dont j'étais réellement amoureux, la plus belle de toute. J'aimais Elena plus que tout au monde, et mon meilleur pote savait maintenant. J'avais envie qu'il soit au courant, donc je lui avais avoué la vérité, ainsi il poserait moins de question. Et quand il serait prêt on pourrait aller faire les emplettes pour les premières choses indispensables à une cérémonie de mariage.

[Désolé c'est vraiment nul]